Lecture en autonomie du corpus 6eme verte

"Il pleut" Queneau

  • Des répétitions: on trouve "averse" six fois rien qu'au vers 1. Cela rappelle la monotonie de la pluie.
  • Des évidences comme "la pluie humide" ou "l'eau mouille" parsèment le texte : ce sont des PLÉONASMES.
  • Des mots inventés comme "paragouttes" sont construits des vrais mots avec le préfixe para - qui protège et le radical "goutte" : ce sont des NÉOLOGISMES.
  • On peut penser que l'homme sous la pluie est le poète mais il ne dit jamais "je" donc on peut supposer qu'il s'agit de tous les hommes.

Ponge, La pluie, dans la cour...

  • C'est de la poésie même si c'est en prose ( poème sans vers) car il y a du rythme, des rimes, des répétions...
  • Le poète compare la pluie à une horloge : " le tout vit avec intensité comme un mécanisme" : ceci est une COMPARAISON.
  • Il y a une MÉTAPHORE, c'est à dire une comparaison sans "comme" pour dire que la pluie est comme l'horloge.
Métaphore de l'horloge

Ponge regarde les objets d'une manière si particulière qu'il les rend poétiques. Ici, la pluie sur un toit de zinc devient une superbe mélodie.

Le Calligramme d'Apollinaire

  • Le poète utilise l'impératif : "écoutez" et donne un conseil aux lecteurs.
  • La pluie renvoie à la tristesse du moment car il pleut sur "les soldats aveugles" et agonisants sur les champs de bataille où il fait nuit.
  • Le calligramme permet de lier la forme et l'idée en faisant un dessin de ce qui est dit avec les mots eux-mêmes ( pas de ponctuation). ici, on a une pluie de mots.
  • La pluie apaise les soldats: " pluie si tendre et si douce"

Pluie de Gautier

  • Le poète décrit un orage en approche: " nuages noirs" est comparé à un "cheval arabe" et la pluie le cavalier. Il y a le verbe " éperonner" qui donne l'idée de grande vitesse et de force. On appelle cela une PERSONNIFICATION car on compare la pluie à un cavalier, une personne, un humain.
  • Le jardin est ravagé par la pluie.
  • C'est l'histoire du poète qui rencontre la pluie: "je crois qu'il va pleuvoir", "rentrons", "tout est perdu", "que faire quand il pleut?" Le poète répond : " Moi, j'écoute le son de l'eau tombant dans l'eau."
Une création des élèves de 6ème verte assistés par Madame Mariottat
Collège de Piégut
Created with images by strelitzia --- - "Nenuphar apres la pluie" • Kazuhiro Keino - "gouttes de pluie" • Margaux-Marguerite Duquesnoy - "Rainy day - journée pluvieuse"

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